Par ailleurs, l’UNICEF a démontré que 66% des filles en Afrique ne disposent pas d’une bonne information sur la menstruation avant d’être confrontées à leurs premières règles, appelant ainsi les gouvernements et d’autres partenaires à améliorer des infrastructures sanitaires en milieux scolaires et ruraux pour faciliter leur participation et fréquentation à l’école dans le but de former les enseignants de secondaire en la matière.
« Ce déficit serait même à la base du faible taux de scolarisation des jeunes adolescentes. Malheureusement, elle est victime de plusieurs préjugés lorsqu’elle est dans sa période menstruelle, oubliant que cela fait partie de son existence naturelle ».
« Chaque 28 mai le monde entier célèbre la journée de l’hygiène menstruelle pour briser les tabous et sensibiliser les femmes et la jeune fille en particulier pour bonne hygiène menstruelle », a souligné l’UNICEF.
C’est depuis 2014 que l’ONU a institué cette journée afin de rompre le silence et faciliter la diffusion de l’information pour la meilleure gestion de l’hygiène menstruelle. Car, la femme, « un mystère, une création divine à travers laquelle Dieu continue à remplir le monde », a-t-il rappelé.
ACP/ODM
