Kinshasa, le 12 février 2025 (ACP).- La consommation des épices dites « bio » (épices naturelles) a été recommandée aux femmes congolaises pour la cuisson afin de promouvoir une meilleure santé de la famille, lors d’un entretien mercredi à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo (RDC).
« Il faut manger des repas sains pour rester en bonne santé. Il faut éviter les produits chimiques qui nous détruisent. Je recommande aux femmes d’utiliser des épices « bio », c’est-à-dire naturelles, pour la cuisson. Ceci permet à nos enfants et nos conjoints d’être en bonne santé », a déclaré Naomie Zola, nutritionniste, à la recherche à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN).
« Je demande aux autorités gouvernementales de faire la vulgarisation des plantes locales qui sont souvent méconnues par la population », a-t-elle ajouté, avant de préconiser l’utilisation des espèces telles que le « tetraplera » pour le rétablissement, car ces plantes peuvent générer beaucoup d’argent pour la République.
Elle a, par ailleurs, sollicité l’implication du Chef de l’Etat et des autorités compétentes pour soutenir l’entrepreneuriat féminin et celui des jeunes pour leur essor. «Je sollicite la bonne foi des autorités gouvernementales et l’implication du Chef de l’État pour soutenir les entrepreneurs que nous sommes, moi personnellement qui suis basée dans la transformation des épices natures et dans la fabrication des tisanes faites à base de ces épices », a-t-elle invité.
« Je tiens aussi à annoncer à la population congolaise la fabrication de ma tisane faite à base de 8 épices naturelles, à savoir : et la cannelle, la muscade, la fausse muscade, le poivre noir, le poivre blanc, le clou de girofle, les feuilles de laurier et les quatre côtés. Celles-ci présentent assez d’atouts pour lutter contre le surpoids, le stress, ou les règles douloureuses », a-t-elle indiqué, avant de recommander à la population de s’en procurer. Elle a fait savoir que le but de son engagement est de vulgariser les plantes naturelles dont les vertus sont souvent méconnues de la population, pourtant elles renferment d’énormes potentiels et richesse naturelles pour, non seulement garantir une meilleure santé à la population, mais aussi contribuer à générer des revenu. ACP/UKB