Haut-Katanga : «la nouvelle loi régissant la presse» au centre d’un atelier à Lubumbashi

Lubumbashi, 05 juin 2023 (ACP).- La nouvelle loi régissant la presse en  République démocratique du Congo a été au centre d’un atelier de réflexion lundi à Lubumbashi, organisé par le Réseau des médias associatifs et communautaires du Katanga avec l’appui technique d’Internews, a constaté l’ACP.

Organisé au centre catholique Arrupe dans la ville de Lubumbashi, cet atelier a eu pour thème « La nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse en RDC : une réponse à l’amélioration du statut fiscal et parafiscal des médias associatifs, communautaires et confessionnels du Haut-Katanga ».

« Ces médias sont d’essence culturelle, sociale, éducative, apolitique et citoyenne. Dans cette optique, le gouvernement a l’obligation d’alléger les taxes et impôts face à cette catégorie des médias alternatifs », a indiqué l’animateur de l’atelier, Gilbert Kyungu, de la Fédération des radios de proximité du Congo (FRPC)/Haut-Katanga.

M. Kyungu a relevé les avantages de cette nouvelle ordonnance-Loi n°23/009 du 13 mars 2023 sur l’exercice de la liberté de la presse en lien avec le statut juridique et fiscal des médias associatifs, confessionnels et communautaires.

Intervenant sur le sous-thème «l’incidence du régime parafiscal actuel dans le fonctionnement et la viabilité économique des médias associatifs, confessionnels et communautaires », M. Jean Majama, président du conseil d’administration du Réseau des medias associatifs et communautaires du Katanga (REMACK), a indiqué que  malgré la spécificité du statut de cette catégorie médiatique établie dans la nouvelle loi, les médias communautaires sont asphyxiés par les taxes. « Tous les services fiscaux et parafiscaux sont derrière les médias communautaires alors que ceux-ci ne visent pas leur intérêt », a-t-il fait savoir

Pour sa part, le chef de Bureau audiovisuel à la division provinciale de la communication et médias, Bernard Filichonde, abondant sur le sous-thème « quelle politique parafiscale pour améliorer la viabilité des médias communautaires, associatifs et confessionnels », a donné des explications sur la nomenclature des taxes en rapport avec la presse.

« C’est la nomenclature qui fixe la perception des taxes et impôts. Pour l’autorisation de fonctionnement, par exemple, le média commercial paye 15.000 USD et le non commercial 7.500 USD », a-t-il précisé.

La cheffe de division à la DGRAD/Haut-Katanga, Jenny Keta, s’est penchée sur l’état du plaidoyer pour l’amélioration du statut fiscal des médias associatifs et communautaires en développant le sous-thème intitulé « quelles stratégies pour alléger la fiscalité des médias  alternatifs ». 

Elle a proposé, à cet effet, aux responsables des médias associatifs, communautaires et confessionnels de solliciter des arrêtés interministériels d’exonération auprès de différents ministères intervenant dans le secteur médiatique. ACP/ODM

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