Les leaders communautaires de Mwene Ditu sensibilisés sur les violences en milieu scolaire

Mwene Ditu, 1er mai 2022 (ACP).- Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), avec l’appui du Projet d’amélioration de la qualité de l’éducation (PAQUE), a organisé au courant de la semaine dans la salle des réunions Saint Michael de la coordination des écoles conventionnées catholiques du diocèse de Tshilomba, ville de Mwene Ditu en province de Lomami, une campagne de sensibilisation des leaders communautaires sur les violences basées sur le genre en milieu scolaire, a appris vendredi l’ACP.

Cette activité a été organisée dans le souci de sensibiliser toutes les couches de la population, sur l’influence des violences basées sur le genre en milieu scolaire, en rapport avec l’épanouissement des élèves et leur santé sexuelle et reproductive.

Environ une centaine de participants constitués des leaders d’opinion de différentes couches de la société, ont acquis à cette occasion, des notions sur le genre, le sexe, le stéréotype de genre, la violence, les violences basées sur le genre en milieu scolaire, les causes et les conséquences, l’objectif étant de travailler en synergie avec les formateurs provinciaux, pour éradiquer ce phénomène dans la communauté.

Les différents facilitateurs ont insisté dans leurs interventions, sur la nécessité d’améliorer les regards et attitudes de la population, face aux violences en milieu scolaire, en dénonçant les auteurs qui sont comptés essentiellement parmi les enseignants et enseignantes, les camarades, parents, tuteurs et autres proches parents, faisant ainsi fi à l’existence des instruments juridiques internationaux et nationaux, portant protection des droits des jeunes contre les violences.

Jean-Bosco Siku Gagia, directeur de l’EPST dans la province éducationnelle de Lomami 2, a reconnu que les violences basées sur le genre en milieu scolaire ont des conséquences très réelles sur la vie des apprenants, engendrant ainsi de la dépression, de la capacité réduite de l’estime de soi, jusqu’aux grossesses précoces et non désirées, aux infections sexuellement transmissibles comme le VIH et même jusqu’à la mort.

Cette violence a aussi un impact sur les résultats scolaires, étant donné que de nombreux élèves choisissent de ne pas aller à l’école, à cause de leurs nouveaux états.

Un atelier de formation du noyau provincial des formateurs des enseignants et enseignantes sur la prévention des violences basées sur le genre en milieu scolaire, a eu lieu du 20 au 25 avril à Mwene Ditu, dans la province de Lomami, rappelle-t-on. ACP/

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