RDC : le «Pacte de Glasgow» expliqué à la société civile environnementale

Kinshasa, 11 mai 2023 (ACP).- Le processus du deuxième partenariat sur la lutte contre le réchauffement climatique appelé « Pacte de Glasgow » a été expliqué jeudi à Kinshasa à la société civile environnementale de la République démocratique du Congo par les membres du secrétariat exécutif national du Fonds national pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts  (FONAREDD).

« Nous avons échangé avec nos interlocuteurs qui avaient effectivement besoin des informations sur le processus du deuxième partenariat appelé le « Pacte de Glasgow » consacré à la lutte contre le réchauffement climatique que le Président de la RDC a signé dans la ville du même nom », a déclaré le secrétaire exécutif national adjoint du Fonds national pour la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (FONAREDD), Faustin Boyemba Bosela.

Selon Boyemba Bosela, il s’agit de la déclaration politique de mise en place de ce partenariat et du cadre programmatique qui a été élaboré au mois de mai 2022.

« Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé et concernait toutes les organisations, notamment les agences des Nations Unies, les organisations de coopération internationale et les ONG, ainsi que les entités internationales, en tenant compte des leçons apprises du premier partenariat », a-t-il dit.

« Nous sommes déjà en train de décaisser des fonds dans le cadre dudit processus. D’ici juin, nous sommes appelés à décaisser une somme à hauteur de 100 millions de dollars américains dans le cadre de ce nouveau partenariat. Nous devons faire une démonstration des besoins et des expériences également », a-t-il encore dit.

Le FONAREDD, a-t-il fait savoir, est engagé, et encourage la société civile à accompagner le gouvernement de la République qui est appelé à accomplir tous les engagements, toutes les réformes de politique décidées au plus haut niveau du pays par le Président de la République pour que ce partenariat soit effectivement réalisé.

« Les parties prenantes, la société civile et la Coalition des femmes leaders pour l’environnement et le développement durable (CFLEDD) doivent jouer leur rôle pour aider le gouvernement à atteindre ses objectifs », a-t-il soutenu.

Auparavant, la chargée des programmes à la CFLEDD, Chouchouna Losale,  a fait remarquer que l’objectif global de cet échange est de contribuer à la participation qualitative des femmes en valorisant leurs apports et connaissances pour favoriser les opportunités économiques en vue du développement communautaire.

De manière spécifique, a-t-elle ajouté,  il a été question pour cette plateforme et la société civile environnementale d’informer les membres du bureau du FONAREDD et du Secrétariat en charge de l’Initiative pour la Forêt d’Afrique centrale (CAFI) du travail de la CFLEDD et de la Société civile environnementale réalisé lors de différentes Conférences des Parties sur le changement climatique, de faire un état des lieux de la mise en œuvre de la deuxième lettre d’intention (Loi) relatif à ce processus. Cette réunion a bénéficié de l’appui de Rainforest Foundation Norway.

La CFLEDD est une plateforme des femmes leaders qui milite pour le respect des droits de la femme et de l’environnement. Elle a participé à plusieurs activités sectorielles (réforme forestière, foncière, aménagement du territoire, énergie) pour s’assurer de la prise en compte de la question du genre et des droits de tenure foncière et forestière des femmes.ACP/CL/May  

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