Kinshasa, 24 novembre 2024(ACP).- La culture et la rumba de la République démocratique du Congo, sont pérennisées, depuis un temps, à Chiba, une ville située à 70 kilomètres de Tokyo, au Japon, par l’orchestre «Yoka choc», a renseigné, l’un des membres de ce groupe, dans un média français, capté dimanche par l’ACP.
«Je suis vraiment content d’avoir découvert la musique et la cuisine congolaises. Il y a des plats congolais qui rappellent les mets japonais, que nous avons amenés ici à Chiba. Lorsque je sers ici le pondu à des Japonais dans mon restaurant, ils apprécient et sont surpris quand je leur dis que ça vient de l’Afrique et non du Japon», a indiqué Daisuke Kamikawa, bassiste japonais du groupe « Yoka choc ».
«J’étais pour la première fois à Kinshasa en 1985 ; j’avais aimé la façon de danser des musiciens congolais ; j’étais bien accueilli, j’ai eu pour la première fois le courage de chanter en lingala et en 1987, je suis retourné encore à Kinshasa où je suis resté 6 mois. J’ai joué dans le groupe Viva la musica, dans le fameux bar -Vis-à-vis- et avec le groupe, j’ai participé au tournage d’un film dans le Bas Zaïre (actuel province du Kongo Central) pendant deux semaines», a-t-il ajouté
Dans un quartier branché de Tokyo, ce bassiste, membre du groupe « Yoka choc » est propriétaire d’un restaurant où les clients se renseignent sur les valeurs culturelles de la RDC. Ce groupe est essentiellement composé de huit (8) artistes, qui ont appréhendé la culture congolaise et pratiquent la rumba. Ces Japonais parlent, chantent en lingala, et dansent comme des Kinois.
Avec deux albums phares, des tournées, des concerts au Japon, en Europe et en Afrique, ce groupe atypique est considéré en Asie comme l’un des premiers ambassadeurs de la musique congolaise.
Reconnus par les grands chanteurs de la rumba en son temps tels que Tabu Ley Rochereau, King Kester Emeneya, Papa Wemba, ou encore N’Yoka Longo qui les ont inspiré, Daisuke et ses compagnons de jeunesse, ont prévu un retour imminent en RDC. ACP/JF