L’urgence d’une politique de stabilisation de la famille en RDC (recommandation)

Kinshasa, 19 avril 2024 (ACP).- La mise sur pied  urgente d’une politique  de stabilisation de la famille a été recommandée à l’Etat, vendredi, lors de la cérémonie de clôture de la troisième édition du symposium de Kinshasa sur la famille par les participants, a-t-on appris.

« Axé sur le processus du mariage en République démocratique du Congo, le symposium de Kinshasa sur la famille s’est voulu un cadre des réflexions, permettant ainsi aux participants de formuler plusieurs recommandations à L’Etat congolais, à l’Eglise et à la famille chrétienne. Parmi celles-ci figure la mise sur pied en urgence de la politique de stabilisation de la famille», a déclaré le professeur Jean-Pierre Lopaka, l’un des organisateurs chargé de présenter les résolutions.

Il a par ailleurs,  rapporté que l’Etat est aussi appelé à organiser les états généraux sur la famille, réglementer les fiançailles conformément aux valeurs culturelles congolais, initier la formation du personnel affecté à l’état civil, de clarifier la question de l’enregistrement du mariage célébré en famille et devant l’officier de l’Etat civil, à assurer la vulgarisation de la loi portant code de la famille,  à réglementer les différentes étapes caractérisant les fiançailles.  

« Aussi, l’Etat doit réglementer la question de la dot en tenant compte des valeurs coutumières et de l’évolution du temps, de mettre sur pied une politique de réscolarisation des filles mères, d’obtenir des médias officiels  le programme d’éducation aux valeurs familiales, d’encourager la mise sur pied des structures d’encadrement des familles à l’instar du centre des médiations familiales », a-t-il rapporté.

Et d’ajouter : «  à l’église, il a été recommandé  de sensibiliser les chrétiens sur le caractère symbolique de la dot à observer comme tel, d’assurer une bonne préparation des jeunes au mariage, d’assurer de l’accompagnement des jeunes couples mariés,  d’encourager la mise sur pied des structures d’encadrement des familles à l’instar du centre des médiations familiales,  d’insister sur l’indissolubilité  et l’unité du mariage pour prévenir aux divorces devenus récurrents ».

Selon le professeur Jean-Pierre Lopaka, il est, en même temps, recommandé également à la CFC de former ses membres à la connaissance des valeurs chrétiennes et doctrinales, de s’imposer, par son action comme partenaire incontournable de l’Etat pour ce qui est des questions familiales et tant d’autres.

Cette troisième édition dudit symposium était organisée, durant cinq jours, dans le cadre des activités programmées pour  la célébration des 40 années d’existence de la Communauté famille chrétienne (CFC). Elle est intervenue après l’atelier de formation des journalistes sur la famille, la messe d’ouverture dite par le cardinal à Mikondo et la conférence de presse animée dernièrement par Léon Botolo, initiateur et fondateur de la CFC. Parrainé par la Conférence épiscopale nationale du Congo(CENCO), ce symposium était organisé par la CFC en collaboration avec l’UCC.

Les activités se sont déroulé de lundi 15 au vendredi 19 avril 2024 dans trois cadres différents notamment : la paroisse catholique Christ roi, le CEPAS et l’UCC.

Clôturés par l’abbé Leonard Nsatedi, recteur de l’UCC,   à l’Université catholique du Congo (UCC)/Limete/Kinshasa, plusieurs sous thèmes étaient abordés au cours de ces assises entre autres : la « Nécessité de la moralisation de la question de la dot »,« l’ organisation des mariages collectifs  comme antidote aux unions libres »,  « la question du testament et de la liquidation du régime matrimonial », « la question de l’application des coutumes dans le processus du mariage »ainsi que le « plaidoyer pour la formation des agents du service de l’état civil ».

ACP/C.L.

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